Le flétan est une variété de poisson plat, comme la limande ou la plie. On distingue le flétan blanc, pêché en Atlantique et dans le Pacifique, du flétan noir, également appelé flétan du Groenland. Quelle que soit l’espèce, le flétan est un poisson qui se caractérise par une forme aplatie et par la présence des deux yeux sur le même côté, à savoir le droit. Ainsi, le flétan est un poisson totalement aveugle du côté gauche. D’ailleurs, le côté qui ne voit jamais la lumière mais seulement le fond de l'océan n’a pas la même couleur que le côté droit. Le flétan est donc bicolore : blanc sur sa partie gauche et gris sur la partie supérieure. Côté nutrition, le flétan est un poisson dont la chair est très recherchée et appréciée. D’autant plus qu’elle est pauvre en lipides et donc en calories. Par contre, il constitue une source très importante de protéines. 100 g de flétan cru représentent moins de 100 kcal, pour seulement 1 g de matières grasses et 21 g de protéines.
Comme de nombreux autres poissons, le flétan est une victime de la surpêche. Ainsi, malgré la mise en place de mesures de sauvegarde de l’espèce, comme la restriction ou l’application de tailles minimales, le poisson est en voie de disparition. Et ce, malgré l’alerte lancée dès 2002, dans un congrès environnemental européen. En 2010, une étude intermédiaire démontrait que malgré les mesures appliquées, le stock de flétan ne pourrait pas se reconstituer en 2015 comme il était convenu à l’origine. Ainsi, pour pallier la disparition du flétan sauvage, certains pays se sont lancés dans l’élevage. C’est le cas, par exemple, de la Norvège. Mais, le pendant négatif de cette pratique, c’est que les poissons sont plus petits et plus gras. Leur valeur nutritionnelle est, en effet, moins bonne que celle des flétans sauvages, car elle plus riche en graisses saturées.
Généralement, le poisson est un aliment à privilégier pendant un régime. Le flétan est donc parfaitement conseillé. Néanmoins, pour ne pas participer à la disparition de l’espèce, mieux vaut limiter sa consommation. Certes, il existe du flétan d’élevage mais les bienfaits nutritionnels sont moindres. Mais surtout, ils vous apporteront plus de lipides. Prudence donc à bien choisir et à ne pas en abuser. D’autant plus que, comme le flétan, se nourrit d’autres poissons, il concentre des doses de mercure qui peuvent être relativement élevées. Modérez donc votre consommation de flétan et alternez avec d’autres poissons, moins pollués. Accompagnez le tout d’une portion de riz et de légumes, et vous obtiendrez un plat équilibré et sain.