Les pruneaux sont, en réalité, des prunes séchées de la variété prune d’Ente. Et, comme tous les fruits séchés, les pruneaux sont plus caloriques que le fruit frais. Ainsi, pour une portion de 100 g, la prune fraîche apporte environ 50 kcal. Mais, une fois séchée, pour le même poids, le nombre de calories est plus que multiplié par 4 ! 100 g de pruneaux apportent, en effet, près de 244 kcal. D’où vient ce si grand écart ? Tout simplement du processus de séchage. La prune perd de son humidité et les sucres se concentrent. Cela explique alors pourquoi les pruneaux séchés contiennent autant de glucides, 52 g pour 100 g, dont une majorité de sucres. A noter que ceux-ci sont au nombre de 3 : le glucose, le fructose et le sorbitol et qu’ils participent à l’index glycémique moyen des pruneaux.
Tous les pruneaux vendus dans le commerce ne se valent pas. Voici quelques conseils pour faire le meilleur choix. Tout d’abord, avant d’acheter un sachet de pruneaux, il faut bien regarder l’étiquette car celle-ci renseigne sur le calibre des fruits. Or, plus un pruneau est gros, plus la prune avant séchage était gorgée de sucres. Donc, mieux vaut privilégier un sachet qui contient moins de pruneaux mais qui sont plus gros. C’est le cas, par exemple, du calibre 33/44. Cela veut dire que, pour 500 g, vous aurez entre 33 et 44 pruneaux de grosse taille contrairement à un sachet 55/66 où vous aurez, certes, plus de pruneaux mais de taille plus petite. Ensuite, dans la mesure du possible, essayez de choisir des pruneaux sans conservateurs, voire issus de l’agriculture biologique. Enfin, pour plus de praticité, choisissez des pruneaux déjà dénoyautés. C’est un gain de temps pour la cuisine mais c’est également plus facile à manger.
Le pruneau est un fruit réputé pour venir à bout des problèmes de transit. Pourquoi ? Pour 2 raisons essentielles. La première, c’est en raison de sa teneur en fibres. Présentes à hauteur de 6 g pour 100 g, ces fibres peuvent parfaitement faciliter le transit. L’autre raison, c’est la présence d’un sucre particulier, le sorbitol. Celui-là même que l’on retrouve dans les chewing-gum, dont l’effet laxatif n’est plus à démontrer. Donc, entre fibres et sorbitol, les pruneaux sont de véritables aides pour les intestins les plus paresseux.
Si on se fie à leur nombre de calories et à leur teneur en sucres, les pruneaux ne sont pas conseillés pour le régime. Pourtant, s’ils sont consommés sans excès, ils peuvent avoir une place de choix dans une alimentation équilibrée. Car, les fibres qu’ils contiennent, en plus d’aider le transit, permettent de se sentir rassasié rapidement et pour longtemps. En cas de petites faims, par exemple, mieux vaut grignoter un pruneau plutôt qu’une barre chocolatée. Par contre, pour limiter les dégâts, autant physiques que gastriques, mieux vaut restreindre la consommation de pruneaux à 2 ou 3 par jour, au maximum.